En CORRÈZE, au cœur de la France. Un concert dans un superbe village SAINT-YBARD.

C’est à l’invitation de l’association culturelle de Saint-Ybard que nous avons pu donner, avec l’Ensemble Vocal « Harmonia Voce » notre dernier concert avant les grands concerts de printemps. Un moment d’émotion puisque ce concert a été le dernier donné avec Danièle Boisseau au piano avant son départ pour la Bretagne.

Dernier concert de Danièle au piano à Saint-Ybard en Corrèze

Le public de Saint-Ybard a été très attentif à notre concert, le programme était pourtant sérieux, avec Fauré « le Cantique de Jean Racine », la « Pavane » et des extraits du « Requiem » que nous chanterons le mois prochains avec solistes, Johannes BRAHMS avec le « Chant du Destin », César FRANCK et son célèbre « Psaume 150 », mais aussi un canon « Beaux Yeux » et Mendelssohn, etc.

Un beau concert dans l’Eglise de Saint-Ybard, à l’acoustique étonnante, chaleureuse et envoutante, ce qui a effectivement permis aux auditeurs d’écouter en toute tranquillité notre programme et l’apprécier pleinement, les applaudissements en étant la preuve. Le chœur d’une bonne tenue a su faire ressortir nuances et émotion, dynamisme et puissance. Un répertoire qui n’est pas celui habituel de la formation, plutôt orienté sur les grandes œuvres du répertoire, tel que celui choisi pour les prochains concerts du début juin 2017, le « Miserere » de Gregorio ALLEGRI et le « REQUIEM » de Fauré, mais cette fois-ci avec solistes et en intégralité.

Concert 2017 à Saint-Ybard dans le 19

Retrouvez-nous sur le site : www.amadeus-musique.com

HARMONIA VOCE prépare ses concerts de printemps…

01-a

La « Messe du couronnement » de MOZART et la « Cantate 21 » de BACH, sont les deux œuvres qu’Harmonia Voce a inscrit à son programme 2015. Deux pièces superbes qui constituent, certainement, les deux plus belles œuvres des deux compositeurs de légende. Deux œuvres difficiles, de par leur construction, mais aussi par le sujet du texte…

La « Messe du couronnement » de MOZART est la 317ème œuvre du compositeur autrichien, l’une des plus aboutie, écrite sous l’emprise de la colère envers son mécène Colloredo, qui n’appréciait que peu Mozart pour son caractère hautain et suffisant… ; Par vengeance Mozart lui écrit l’une des plus belles messes qui aient pu l’être par un cerveau humain, une pièce entrée dans la légende. Mozart aurait écrit la Messe du Couronnement, en ut majeur (Krönungsmesse, K317), datée sur le manuscrit du 23 mars 1779, en revenant de Salzburg, et en l’honneur de la fête commémorative annuelle du Couronnement de la Vierge miraculeuse du sanctuaire baroque de Maria Plain en Autriche, en 1744, le cinquième dimanche après la Pentecôte, tableau ayant échappé à un incendie, et qui fut aussi vénéré à Salzbourg au XVII° siècle, et cette messe fut jouée pour la première fois à Pâques en 1779 dans la cathédrale de Salzbourg.

La « Cantate 21 » de BACH « Ich Hätte viel Bekümmernis » (J’avais grande affliction en mon cœur) est certainement la plus importante et la plus belle du cantor. La cantate évoque des thèmes de profonde souffrance, de douleur et de deuil qui dominent la musique dans la première partie qui commence par la sinfonia d’ouverture avec hautbois et violon solo. Un motif de soupir douloureux caractérise un sentiment sombre et oppressant, à l’image d’un torrent de larmes et d’inondation évoqué par la montée de la musique. L’ambiance change dans la seconde partie de la cantate : transformée par la confiance des pêcheurs dans la grâce de Dieu, l’humeur est à la joie, le mouvement final formant un puissant hymne de louange.

Alors le chœur est au travail, sous la direction de Christian-Xavier Saumon, l’orchestre « Amadeus pro musica » viendra le rejoindre, avec les solistes dont Émile Husson, soprano et Anne Maugard, alto, pour quatre concerts en Limousin, les 6 et 7 et 9 et 10 juin 2015, dont celui de Limoges, le mercredi 10 juin au Sacré-Cœur. Un beau moment musical en perspective.